Une délégation internationale, constituée de huit juristes français, belges et espagnols, s’est rendu mercredi au Maroc pour rencontrer les avocats marocains et sahraouis qui assurent la défense de civils sahraouis, prisonniers politiques, condamnés à perpétuité par un tribunal militaire pour avoir manifesté, à Gdeim Izik, contre l’occupation du Sahara occidental par le Maroc. La mission avait prévu également différentes rencontres avec les délégations diplomatiques de plusieurs pays ainsi qu’une conférence de presse à Rabat dans les locaux de l’Association marocaine des droits de l’homme, qui a subi, selon la même source, des pressions ayant empêché cette rencontre.
Les huit juristes internationaux ont été arrêtés puis relâchés mercredi à Rabat par la police marocaine, ont été expulsés ce jeudi du Maroc au motif de ‘‘menaces graves et imminentes à la sûreté du Maroc’‘. Au regard du droit international et des résolutions des Nations unies, le Sahara occidental ‘n’est pas un territoire marocain et le peuple sahraoui a le droit de revendiquer son autodétermination, ce qui est contesté par le Maroc qui occupe illégalement une partie du Sahara occidental depuis 40 ans.
Carte du Sahara occidental