Le 2 mai dernier un groupe de choc de la CIOAC-H, une organisation « indigène » manipulée par les autorités, a attaqué le « caracol » de La Realidad, l’un des cinq centres régionaux où siègent les Conseils zapatistes. Une école et une clinique ont été détruites, une quinzaine de personnes ont été blessée et le « compañero Galeano », un responsable zapatiste a été délibérément assassiné.
Les cas ne manquent pas où les familles zapatistes, voire des hameaux entiers, sont chassés, les armes à la main. Il s’agit là d’une stratégie de contre-insurrection, plus discrète que le recours à l’armée fédérale et qui permet de mettre la violence sur le compte des « affrontements intracommunautaires ».