L’Arctic Sunrise, un navire de la flotte internationale de Greenpeace, devait rester amarré trois jours à Nice, dans le sud-est de la France, à partir de mercredi avec la trentaine de navires scientifiques d’ONG invités à Nice en marge du sommet de l’ONU sur les océans. Ces navires  doivent se relayer dans le port pour accueillir le grand public jusqu’à jeudi, puis les délégations du sommet.

Mais le maire et le préfet ont pris un arrêté annulant la participation de l’Arctic Sunrise. L’arrêté fait suite à une demande de la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, exprimée lors d’un comité de pilotage organisé le 22 mai à Nice. La ministre avait reproché à Greenpeace le largage en mer le 21 mai, depuis l’Arctic Sunrise, d’une quinzaine de rochers dans une aire protégée de la Méditerranée pour empêcher le chalutage de fond. L’ONG avait répliqué qu’il s’agissait justement d’empêcher une activité certes interdite, mais qui perdurait. Le cabinet de la ministre a démenti, assurant qu’elle ne s’occupait pas des sujets d’ordre public, renvoyant la mairie et le préfet à leur décision.