Le 19 juin 1986, les militants du PCP-SL emprisonnés à El Fronton, Lutigancho et Callao s’étaient révolté : l’armée en avait profité pour les massacrer, assassinant 250 d’entre eux. Un mausolée avait été construit à Comas (Lima) par les proches de prisonniers assassinés. Ce mausolée qui contenait les dépouilles de sept prisonniers mais devait en recueillir finalement cinquante
Plusieurs cortèges funéraires d’hommages aux prisonniers maoïstes assassinés avaient eu lieu dans les rues de Comas jusqu’au mausolée. La présidence péruvienne en avait alors ordonné la démolition. En octobre, le Congrès avait voté une loi permettant cette destruction (voir notre article). Elle a eu lieu la semaine passée malgré la protestation des familles.
Les familles des maoïstes assassinés protestant lors de la démolition du mausolée