Le gouvernement ‘autonome’ collabo basque représenté par son conseiller à l’intérieur, et le président d’Eudel (associations de mairies), Jokin Bildarratz, maire PNV de Tolosa ont signé un protocole d’accord qui permettra au gouvernement autonome d’allouer une somme d’un demi million d’euros aux mairies, ‘afin qu’elles puissent améliorer les mesures de prévention et la coordination pour éviter l’apologie du terrorisme dans les rues d’Euskadi.’
Concrètement, il sera retiré de la sphère publique les photos des prisonniers d’ETA. Mais aussi les pintadas (fresques murales) et affiches de soutien exposées dans les bars, locaux associatifs, fêtes et autres divers endroits. Jokin Bildarratza a ajouté ‘que la meilleure affiche est celle que l’on n’imprime pas et la meilleure pancarte, celle que l’on ne placarde pas.’
Ce protocole intervient après la multiplication d’incidents qui se sont déroulés lors des fêtes patronales de l’été. A Lekeitio, le gouvernement ‘autonome’ basque avait demandé à la mairie de retirer tout signe faisant allusion à ETA ou à ses prisonniers. Le conseiller à l’intérieur avait indiqué qu’en cas contraire, il enverrait la police et ferait payer l’addition aux mairies. La mairie PNV de Lekeitio avait répliqué en indiquant ‘que cette attitude était une ingérence du Département d’intérieur dans les affaires municipales.’
Par ailleurs, la police autonome a empêché la famille de Jon Paredes ‘Txiki’ de lui rendre hommage au cimetière de Zarautz. Txiki était un militant d’ETA, résistant au franquisme, fusillé le 27 septembre 1977.