La Cour Suprême a rendu ce jeudi ses conclusions quant au procès en première instance des membres du groupe Pussy Riot. Celles-ci ont été condamnée en 2012 à deux ans de prison pour avoir chanté une ‘prière punk’ anti-Poutine dans une cathédrale de Moscou. Mais ce verdict va devoir être réexaminé sur ordre de la Cour Suprême qui estime, entre autre, que les motifs du délit n’ont pas été prouvés. Selon la Cour, le tribunal de première instance n’a pas fourni la preuve que les chanteuses avaient été mues par ‘la haine contre un groupe social’. En outre, d’autres éléments n’ont pas été pris en compte lors du jugement: le jeune âge des accusées, le caractère non-violent de leur action, leurs situations familiales (elles ont toutes un enfant très jeune),… L’affaire a été renvoyée au tribunal municipal de Moscou, mais en attendant, Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina restent incarcérées (Ekaterina Samoutsevitch a été libérée en appel après que sa peine ait été commuée en sursis).
Pussy Riot