Une femme accusée d’être membre de l’ETA a été arrêtée hier mercredi à Zurich. En 2009, elle avait été condamnée à une peine de prison de six ans et neuf mois par contumace pour avoir servi d’intermédiaire à l’ETA. Selon le jugement de la Cour suprême espagnole, elle a accompli diverses missions pour l’organisation en Europe et en Amérique du Sud. Elle était recherchée depuis 2007. Lors de son premier interrogatoire, l’activiste, en possession de faux documents d’identité, s’est opposée à son transfert vers l’Espagne. Dans les prochains jours, la requête d’extradition, déposée préventivement par l’Espagne en mai 2015, lui sera présentée. L’Office fédéral de la justice décidera ensuite de procéder ou non à son extradition.
A Zurich