Le Département genevois de l’instruction publique (DIP) vient en effet de modifier le mode de calcul en considérant, qu’à partir du 1er janvier 2016, la durée de la grève correspondra aux heures de travail en et hors présence des élèves qui ne sont pas réalisées pour motif de grève. Jusque-là, seule la période d’enseignement était considérée comme non travaillée. Désormais, est ajouté le temps de préparation des cours et autres tâches. Au primaire, par exemple, un prof enseigne vingt-quatre heures hebdomadaires pour un travail effectif de quarante heures. Ainsi, une journée de 6 périodes d’enseignement débrayées vaudra dix heures de retenue salariale en primaire et dans le spécialisé, et onze heures dans le secondaire.
La DIP évoque une « équité de traitement » avec le personnel administratif et technique. Le Syndicat des services publics (SSP) dénonce une mesure antisyndicale visant les enseignants qui ont été les fers de lance du mouvement social.
Enseignants genevois en grève le mois passé