Deux comptes Facebook liés à la page « Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava » ont été momentanément suspendus ainsi que la page elle-même. Facebook a conditionné la remise en ligne des comptes et de la page à la suppression de deux contenus jugés comme « non-respectueux des standards de la communauté ». Les deux contenus:

– une photo et un extrait traduit de la fondation de la TQILA (L’Armée de Libération et d’Insurrection Queer), un sous-groupe de l’IRPGF (Forces de Guérilla Populaires Révolutionnaires Internationales), une composante anarchiste de l’IFB (Bataillon International de Libération).
– une vidéo « Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava ». Cette vidéo avait déjà été brièvement censurée par Youtube en mai dernier, mais avait été rapidement remise en ligne après avoir fait appel.

Aucune de ces deux publications (ni aucune publication de la page en général) ne contient de contenu ‘graphique’ pouvant heurter la sensibilité de qui que ce soit. Le Bataillon International de Libération ainsi que ses composantes (MLKP, TKPML, BÖG, IRPGF,…), le Tabûra Enternasyonal (anciennement appelé Antifa Tabur) sont en ce moment même au front à Raqqah, pour déloger l’Etat Islamique de la ville qui fût sa capitale. L’ensemble des Forces Démocratiques Syriennes (QSD) lutte contre l’Etat Islamique et garantit à la ville une autonomie administrative du reste de la Fédération du Nord de la Syrie (Rojava) afin de ne pas lui imposer une énième occupation militaire. Ce n’est pas la première fois que Facebook censure du contenu lié à la résistance contre l’Etat Islamique, contre les groupes rebelles islamistes et contre les puissances impérialistes et réactionnaires en Syrie.

Censure de la page de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava


Facebook censure la page de Soutien au Bataillon International

Censure de la page de Soutien au Bataillon International de Libération au Rojava
Facebook censure la page de Soutien au Bataillon International

Damien Camélio qui est sorti de la prison de Fleury-Mérogis le 29 juin dernier a subit un guet-apens puis un tabassage en règle de la part de trois policiers de Saint-Malo dans la nuit du samedi 29 juillet au dimanche 30 juillet. Après 36h de garde à vue, Damien est sorti avec de graves lésions et une convocation au TGI de Saint-Malo pour y être jugé d’outrage et rébellion le 13 mars 2018 à 13h30.

Lire le récit ici

Damien Camelio

Damien Camelio

Trois personnes ont été interpellées dans la nuit de jeudi à vendredi après qu’une manifestation de riverains en colère a tourné à l’affrontement au Gosier (commune de la Grande Terre) entre manifestants et forces de l’ordre. Les affrontements ont duré environ deux heures, jusqu’à 22 h 30 jeudi soir heure locale. La manifestation des riverains, issus du quartier Grand-Baie, au Gosier, visait à dénoncer un plan de résorption de l’habitat insalubre qui impliquerait l’expulsion de résidents du quartier. Les habitants ont d’abord occupé la route nationale, puis y ont dressé une barricade enflammée. Trois pelotons de gendarmerie mobile et des équipes de la direction départementale de la sécurité publique sont intervenus, essuyant des jets de pierres, de bouteilles et de cocktails Molotov.

Barricade sur la route nationale

Barricade sur la route nationale

Le 5 mai 2017, trois policiers de la BAC veulent contrôler et interpeller un jeune qui se réfugie dans un bar. Le chef de la BAC le poursuit dans le bar le plaque au mur, le fait tomber, lui donne un grand coup de genou dans le visage puis l’extrait du bar et le fait monter en voiture pour l’emmener au commissariat. Au commissariat, un OPJ de la Bac qui n’a pas assisté à l’interpellation rédige le PV, ce qui est illégal. Ce PV relate les raisons de l’interpellation et de la garde à vue (20 heures) et accuse le jeune de coups de pied envers le chef de la Bac, etc.

A l’appui d’un tel PV, c’était la comparution immédiate et l’incarcération. Or tout est faux et le film de la vidéo du bar le démontre… Ce genre de pratique policière n’a rien d’extraordinaire: les dizaines de manifestants contre la loi travail qui ont été inculpés à Rennes connaissent les pratiques de la BAC et ont presque toujours contesté la régularité de la procédure et des faits relatés dans les PV. Pourquoi le procureur de la République (et donc le ministère public) a choisi de poursuivre et de faire condamner à 10 mois de prison avec sursis le chef de la BAC, qui a bénéficié d’une totale impunité dans la répression féroce du mouvement contre la loi travail (250 manifestants blessés par la police à Rennes!)? Et cela dans une affaire aussi ordinaire, alors même que la victime n’a pas porté plainte ? Une analyse est proposée ici

Policiers de la BAC de Rennes

Policiers de la BAC de Rennes

Dans la nuit du 16 au 17 juillet, des anarchistes ont mené une action contre l’ambassade d’Allemagne à Paris, en soutien aux inculpés de Hambourg, dénonçant ainsi la répression subie lors des manifestations anti-G20. La façade de l’ambassade a été taguée, notament d’un « Welcome 2 hell », ses vitres attaquées à coups de marteau et la porte d’accès au public embrasée au cocktail molotov.

Lire le communiqué

Un des tags

Un des tags

Sur les 56 arrestations judiciaires effectuées durant le G20, 35 personnes sont toujours détenues dont 22 militants internationaux. Parmi ces derniers: 6 Italiens, 3 Français, 2 Néerlandais, un Espagnol, un Suisse, un Hongrois, un Serbe, un Sénégalais, un Roumain, un Autrichien, un Polonais et un Tchèque. Les internationaux sont gardés en détention parce que l’état allemand prétend un « risque de fuite ».

Les adresses des 6 Italiens

RICCARDO LUPANO
Jva billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 hamburg
Germany

EMILIANO PULEO
Jva billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 hamburg
Germany

ORAZIO SCIUTO
Jva billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 hamburg
Germany

ALESSANDRO RAPISARDA
Jva billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 hamburg
Germany

MARIA ROCCO
Jva billwerder
Dweerlandweg n° 100
22113 hamburg
Germany

FABIO VETTOREL
Hahnofersand
21635 Jork
Germany

G20 à Hambourg

G20 à Hambourg

Trois gendarmes ont été légèrement blessés samedi 22 juillet par des tirs de mortier lors d’affrontements avec de jeunes manifestants cagoulés à Beaumont-sur-Oise, après la marche organisée à la mémoire d’Adama Traoré. Le rassemblement avait réuni un millier de personnes de la gare de Persan au quartier Boyenval à Beaumont, où vit la famille Traoré, à 45 kilomètres au nord de Paris. Le jeune homme avait été tué lors de son interpellation par des gendarmes. Vers 00 h 40, une quarantaine de jeunes cagoulés ont attaqué au mortier un équipage de gendarmerie qui était posté à l’extérieur du quartier Boyenval.

Marche à la mémoire d’Adama Traoré

Marche à la mémoire d'Adama Traoré

L’apéro antirep’ mensuel sera précédé/introduit à 19h par une discussion libre sur la répression du mouvement contre la loi travail en présence d’un militant de la gauche indépendantiste bretonne. Ce jeudi 27 juillet à partir de 19h, au local Sacco-Vanzetti, 54 Chaussée de Forest, à 1060 Bruxelles (Métro Porte de Hal).

Bruxelles: Apéro antirep’ et discussion sur la répression autour de la Loi Travail ce jeudi au Sacco-Vanzetti

Mardi 13 juin, des pneus avaient été brûlés devant l’entrée arrière de l’Hôtel de Ville du Havre, après l’échec des négociations entre les territoriaux et leur direction, entraînant des dégradations et l’évacuation du bâtiment. Mickaël, un syndicaliste CGT employé par la municipalité, qui avait participé à la manifestation est passé au tribunal (voir notre article). C’est lui qui avait acheminés les pneus avec sa remorque et sa voiture. À la barre du tribunal, il a reconnu ce fait, révélé grâce à la vidéosurveillance.

Reconnu coupable de « dégradation d’un bien par moyen dangereux » par le tribunal correctionnel du Havre, mardi 18, il a été condamné à neuf mois de prison avec sursis, assortis de cinq ans de mise à l’épreuve, « pour être sûr qu’il contrôle ses actions à l’avenir » précise la juge. Il devra aussi verser près de 15 500€ à la ville au titre des dommages et intérêts. Dans ses réquisitions, le procureur de la République du Havre, avait demandé à ce que soit confisqué le véhicule qui a servi à l’infraction et que le syndicaliste soit privé de ses droits civiques, notamment, ses droits de vote et d’éligibilité.

Le feu de pneus devant la mairie du Havre, le 13 juin

Le feu de pneus devant la mairie du Havre, le 13 juin