Raiman Singh, un enseignants honoraire a été exécuté par la guérilla maoïste qui l’accusait d’être un collaborateur de la police. C’est le frère qui a dû aller chercher le corps et l’apporter en ville, les policiers ayant refusé de se rendre au village de Jholaro, dans le district du Gariaband (état de Chhattisgarh), par peur de la guérilla maoïste qui y est omniprésente.

Dilip Paswan, dirigeant du syndicat Indian National Trade Union Congress a été tué par balle à l’extérieur de sa maison par des assaillants inconnus dans la nuit de mardi à mercredi. Des partisans du syndicat ont aussitôt manifesté et barré des routes à Hooghly. La police est intervenue en tirant des lacrymogènes et a été caillassée. 20 à 25 personnes, y compris 10 à 15 policiers, ont été blessé, et un fourgon de police a été incendié.

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Gopu Sandesh, alias Suryam, membre d’un comité régional du CPI(maoïste) de l’Andhra Pradesh s’set rendu ce mercredi aux autorités. Il était originaire du village de Kanukula Gidda dans le district de Karimnagar et était recherché dans le cadre de plusieurs actions et affaires s’étant déroulées ces dernières années dans l’Orissa. Sa tête avait été mise à prix pour 200.000 roupies (environ 3000 euros) par les autorités qui ont déclaré que le guérillero s’était livré en raison de l’aggravation de son état de santé suite à une chute.

Deux soldats de la CRPF sont décédés dans l’explosion de leur véhicule ce matin. L’IED était placé à proximité de Basaguda, dans le district de Bijapur (Chhattisgarh). Cette attaque intervient au lendemain de celle contre un véhicule anti-mines que des guérilleros maoïstes ont fair sauter dans le Bastar, toujours dans l’état du Chhattisgarh. Les maoïstes ont pris en embuscade le véhicule militaire tôt ce mardi matin sur la route Basaguda-Sarkeguda, tuant le conducteur et son passager, tous deux membres du bataillon CoBRA de la CRPF. Le commissaire de police du Bijapur a déclaré que le véhicule se rendait à Sarkeguda pour y livrer de la nourriture aux troupes de la CRPF qui campent dans la zone lorsque l’IED a explosé.

Ce lundi, des guérilleros maoïstes ont fait sauter un véhicule anti-mines (Mine Protected Vehicule – MPV) dans le district de Dantewada (Chhattisgarh). Un membre de la CRPF a été tué dans l’explosion qui a également blessé quatre autres hommes. Le contingent des forces de sécurité effectuait une patrouille dans la zone d’Aranpur lorsque le véhicule a roulé sur un IED et a été totalement détruit dans l’explosion. Un hélicoptère a été dépêché sur place pour évacuer les blessés avant que des renforts ne soient envoyés sur les lieux pour y mener une vaste opération de ratissage.

Sur l’échelle de Scoville, qui classe la force des piments, le bhut jolokia obtient plus d’un million d’unité, contre à peine 5.000 pour le Tabasco. Le ministère de la défense indien investit dans ce fruit autrefois utilisé par les fermiers comme un repoussant contre les éléphants. Des grenades employant du jus de piment très concentré ont ainsi été testées pour maîtriser des émeutiers, dans la région du Cachemire notamment. Le piment pourrait être exploité pour l’effet paralysant de la capsaïcine – le composé chimique qui fait tout son piquant. “L’explosion d’un récipient contenant de la capsaïcine dans un repaire de terroristes pourrait leur faire lâcher toutes leurs armes à la première inspiration”, note le docteur chargé d’étudier les propriétés du fruit pour le ministère indien de la défense.

Inde: Faire du piment une arme…

Un soldat de la CRPF a été blessé ce vendredi dans une fusillade avec des guérilleros maoïstes s’étant déroulée dans le district de Palamau (Jharkhand). La police avait découvert, plus tôt dans la journée, huit mines dans une forêt du district au cours d’une opération de ratissage. D’après les autorités, ces mines auraient été plantées à cet endroit pour atteindre des véhicules policiers. La fusillade a eu lieu peu après cette découverte alors que les policiers poursuivaient leur recherche. Toujours hier, deux guérilleros ont été arrêtés à Charla dans le district de Khammam (Andhra Pradesh). La police a également saisi deux armes et du matériel explosif en leur possession.

Depuis samedi, les maoïstes observent une semaine commémorative en souvenir de leurs leaders martyrs tués par les forces de sécurité depuis le début de leur lutte dans les années soixante. A cette occasion, les autorités ont renforcé la présence policière dans toutes les zones où la guérilla a établi ses bases. Dimanche, un SPO (officier de police spécial) a été tué dans le district de Malkangiri (Orissa) et un de ses collègues blessé par trois guérilleros qui ont ouvert le feu à leur encontre à Padia, à 50 kilomètres de Malkangiri, la capitale du district.

Un membre du comité technique central du CPI(maoïste) a été arrêté jeudi par la Special Task Force de la police de Calcutta. D’après la police, ce comité est chargé du développement et de la fabrication d’armes pour les guérilleros. Toujours selon les autorités Mohan Viswakarma, 60 ans, est originaire du district de Gaya (Bihar) mais vit à Calcutta depuis quelques temps. Il a été arrêté en possession d’une énorme quantité de matériaux destinés à la fabrication de grenades.

Une fusillade entre les forces de sécurité et des guérilleros s’est déroulée jeudi vers 10h30 dans les forêts du district de West Singhbhum (Jharkhand). La police a déclaré qu’une de ses sources avait repéré une large brigade de guérilleros dans la zone et qu’une équipe avait été envoyée sur place pour y mener une opération de ratissage. La rencontre entre les deux camps s’est soldée par une fusillade de plus d’une heure. Les forces paramilitaires ont déclaré qu’il y avait probablement des blessés parmi les guérilleros car elles ont retrouvé des traces de sang sur les lieux. Par ailleurs, elles ont également saisi plus de cent cartouches et un IED.

Jeudi soir, la police a arrêté deux présumés maoïstes dans le district de Koraput (Orissa). Des membres de la District Voluntary Force (DVF) et de la Border Security Force (BSF) ont procédé aux arrestations après avoir reçu l’information de la présence des deux hommes dans la sub-division de Bandhugaon. Ils sont accusés d’avoir pris part à plusieurs actions menées par la guérilla dans la région.

Le bras de fer continue entre les ouvriers et la direction de l’usine Maruti Suzuki de Manesar, à une cinquantaine de kilomètres de Delhi. Plusieurs organisations syndicales ont appelé à manifester samedi dans le centre de la capitale pour protester contre la détention d’une centaine de leurs camarades après les émeutes du 18 juillet. Tout a commencé par une algarade entre un ouvrier et un contremaître. Ce dernier aurait insulté le jeune travailleur, un Dalit (Intouchable) lui jetant à la figure des propos humiliants sur sa caste. Les affrontements ont ensuite été très violents (une centaine de blessés) entre la sécurité de l’usine et les ouvriers. Un incendie s’est déclaré, qui a ravagé une bonne partie du bâtiment et dans lequel a péri le Directeur des Ressources Humaines. Deux dirigeants japonais ont aussi été hospitalisés, mais leurs jours ne sont pas en danger.

Construite en 2007, l’usine de Manesar a une capacité de production de 550.000 voitures par an, soit 40% de la production totale de Maruti. En octobre 2011, une grève avait entraîné la suspension de la fabrication de la « Swift », une voiture de classe moyenne, très populaire en Inde. Les ouvriers de Maruti sont relativement bien payés relativement aux standards indiens mais ces salaires sont rattrapés par l’inflation. En outre les conditions de travail chez Maruti sont dures. On y fonctionne ‘à la japonaise’, avec de très longues heures de travail, des pauses rares et courtes et une grande monotonie des tâches.

Inde: Conflit social meurtrier chez Suzuki