Une brigade de la Special Task Force de la police du Bihar a arrêté Vimal Yadav, alias Ganesh Yadav, un guérillero maoïste recherché depuis de longues années et dont la tête avait été mise à prix. L’arrestation a eu lieu à Dhanbad, dans le Jharkhand ce dimanche. Selon les autorités, celle-ci faite suite à une première interpellation, celle d’un autre maoïste, Anil Ram. Celui-ci, recherché dans l’état du Bihar, a été arrêté dans un logement situé à Shriganeshnagar, dans le district de Mazaffarpur (Bihar) samedi. Deux autres hommes ont également été capturé alors que les policiers saisissait également une grosse somme d’argent en liquide. C’est suite aux déclarations de ces trois hommes que les autorités auraient retrouvé Yadav, qui était en possession de neuf armes au moment de son arrestation. Lors d’une conférence de presse, les autorités ont affirmé que les trois hommes, qui se présentaient comme des ouvriers aux voisins, étaient sous la surveillance de la STF. Tous sont accusés d’avoir pris part à de multiples actions attribuées à la guérilla maoïste tant dans le Jharkhand et le Bihar.

Etat du Bihar

Des guérilleros maoïstes ont fait exploser un véhicule blindé transportant des soldats de la CRPF, tuant neuf d’entre eux. L’attaque a eu lieu ce mardi vers 8h du matin dans le sud du district de Sukma (Chhattisgarh), à quelques kilomètres d’un camp de la police de Kistaram. Cette région est un bastion important du PCI(maoïste) où le commandant Hidma est très actif avec son bataillon militaire. À l’explosion de la bombe, les guérilleros ont battu en retraite. Un peu plus tard, vers 12h30, une autre brigade maoïste a pris pour cible un autre bataillon de la CRPF dans la même zone. Le bilan de cette seconde attaque n’a pas été communiqué.

Attaque maoïste contre un véhicule blindé

Les autorités du district de Visakhapatnam (Andhra Pradesh) ont annoncé avoir arrêté quatre membres présumés d’une milice du PCI(maoïste) alors que, selon elles, ils prévoyaient d’attaquer des policiers et des politiciens à l’explosif. Lors de leur interpellation, ils étaient en train de coller des affiches et d’attacher des calicots. Les policiers leur ont saisi une bombe, des calicots et des pamphlets maoïstes. Tous les quatre étaient recherchés pour leur implication potentielle dans une embuscade menée dans la région le mois dernier, ainsi que des dix autres actions violentes, dont cinq meurtres.

Calicot maoïste

Calicot maoïste

Dans le cadre de l’enquête faisant suite du combat (factice?) ayant conduit à la mort de dix guérilleros présumés le 23 février dernier à la frontière entre le Telengana et le Chhattisgarh (voir notre article), la police de l’East Godavari a arrêté trois hommes ce mercredi. Il s’agit d’un guérillero présumé, d’un médecin et d’un agriculteur. Le commissaire local a déclaré que le maoïste avait rejoint le parti en 2017 et est accusé d’avoir pris part au combat avec les forces de l’ordre il y a quinze jours. Le médecin est accusé d’avoir procuré des soins médicaux aux guérilleros blessés dans la fusillade et l’agriculteur d’avoir servi de courrier pour apporter les médicaments. Tous les trois ont été placés en garde à vue.

District d’East Godavari

District d'East Godavari

Un commandant adjoint de la BSF et un soldat ont été tués dans l’explosion d’une IED dans le district de Kanker (Chhattisgarh) ce mercredi. L’incident a eu lieu à Raoghat dans la soirée, alors qu’une brigade du bataillon 134 de la BSF menait une opération anti-maoïste. Dans un communiqué, la BSF déclare « Un échange de tirs a eu lieu vers 19h entre des soldats de la BSF et des maoïstes alors que des IED ont également explosé sur les lieux. Selon nos premières informations, Gajender Singh, commandant adjoint et le soldat Amresh Kumar sont décédés durant le combat ».

Soldats de la BSF

Soldats de la BSF

Un total de 14 maoïstes présumés ont été arrêtés ces deux derniers jours dans le district de Giridih (Jharkhand). Quatre guérilleros, dont une femme recherchée, ont été arrêtés mardi tandis que dix autres ont été interpellés lundi. Parmi eux, Sunil Manjhi, dont la tête était mise à prix. Les soldats ont entre autres saisi quatre SLR, un fusil INSAS, deux talkie walkie. La police et les forces paramilitaires sont intervenues dans la région d’Akbaritand, à environ 180 kilomètres de la capitale du Jharkhand, à Ranchi.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Six membres des Galikonda et Korukonda Area Committees du PCI(maoïste) se sont rendus aux autorités de l’Andhra Pradesh ce dimanche. La tête de quatre d’entre eux était mise à prix. Selon le commissaire Rahul Dev Sharma, tous seraient impliqués dans différentes affaires dont des fusillades avec les forces de sécurité, l’exécution de Sagina Venkata Ramana, la destruction de bâtiments et diverses occupations.

Selon la logique habituelle de propagande anti-insurrectionnelle des autorités, le commissaire a déclaré que les six hommes s’étaient rendus parce qu’ils en avaient marre de l’idéologie du parti maoïste et ont donc décidé de revenir à la vraie vie. Toutes les poursuites à leur encontre seront abandonnées conformément à la directive gouvernementale et ils recevront une compensation.

Reddition de six membres du PCI(maoïste)

Reddition de six membres du PCI(maoïste)

Au lendemain du meurtre de dix de ses cadres sous les tirs des autorités à la frontière du Chhattisgarh et du Telengana, le PCI(maoïste) a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’une fusillade, mais bien « de tirs unilatéraux de la police ». Jagan, le porte-parole du parti a déclaré par voie de communiqué qu’aucun cadre supérieur n’avait été tué « Un traitre a renseigné notre présence à la police, conduisant à la mort de dix naxals » a déclaré Jagan. Il a également affirmé que Dadaboina Swamy, alias Prabhakar, membre du comité de district et Ratna, membre d’une brigade villageoise, avaient été abattus. Tous les autres appartenaient aux districts de Sukma et de Dantewada, dans le Chhattisgarh. Affirmant que le combat était « une attaque armée unilatérale de la police », Jagan a déclaré que les hommes se reposaient et parlaient avec la population lorsque les soldats ont débarqué. Il a accusé les chefs des gouvernements du Chhattisgarh et du Telengana d’agir tel des autocrates « vendant les précieuses ressources naturelles des tribaux » à des multinationales étrangères. « Les gouvernements tuent tous ceux qui les remettent en questions. La parti maoïste s’aligne cependant avec les Dalits et les tribaux et répliquera aux attaques ».

Matériel saisi par les autorités

Matériel saisi par les autorités

Les autorités ont annoncé la mort de dix membres du PCI(Maoïste), dont six femmes, ce vendredi à la frontière entre le Chhattisgarh et le Telengana. Dans une opération conjointe qui durait depuis mercredi, une brigade des polices des deux états ratissaient une zone forestière du district de Bijapur (Chhattisgarh) lorsqu’elle s’est retrouvée face à un groupe de guérilleros vers 6h ce matin. « Il s’agissait en fait d’une compagnie armée de 70-80 maoïstes. Ils souhaitaient apparemment nous prendre en embuscade et ont ouvert le feu » a déclaré un officiel des renseignements du Telengana. « Nos unités armées ont répliqué ». La fusillade a duré une trentaine de minutes. Un soldat a été abattu, tandis que les corps de dix maoïstes ont été retrouvés sur les lieux dans les recherches qui ont suivi. Un AK-47, cinq INSAS, un fusil automatique, deux pistolets, trois mines et six bombes ont été saisis, ainsi qu’une radio et une somme d’argent en liquide.

Varavara Rao, membre de la Revolutionary Writers Association, militant et sympathisant maoïste a immédiatement réagit à l’annonce des autorités, affirmant qu’il n’y avait pas eu lieu de combat « Le combat est factice. La police les a capturé, torturé et tué. Une enquête judiciaire doit être ouverte ».

Annonce du succès de la contre-insurrection

Annonce du succès de la contre-insurrection

Cinq hommes ont été interpellés en possession de médicaments que les autorités les accusent d’avoir acheté pour les fournir à des guérilleros maoïstes à Korakatpadu, à la frontière entre les états du Telengana et du Chhattisgarh ce mercredi. Leurs sacs contenaient 25 bouteilles de solution saline et 20 sets de perfusion intraveineuse, des pilules contre la fièvre et la gastrite et d’autres médicaments. La police locale, accompagnée de soldats de la CRPF, a interpellé les cinq hommes alors qu’ils traversaient la frontière avec leurs sacs de médicaments à l’aube ce matin. Ils avaient acheté leur stock dans un magasin de Bhadrachalam en vue, selon les autorités, de les fournir à des dirigeants maoïstes basés dans le Dandakaranya, daans le Chhattisgarh voisin.

Cinq tribaux arrêtés

Cinq tribaux arrêtés