Ce vendredi, le Human Rights Forum a affirmé que la mort du guérillero Nagesh n’avait pas eu lieu lors d’une fusillade avec les forces de sécurité, mais qu’il avait été abattu de sang froid par la police. Une équipe d’enquêteurs composée de six membres du collectif, s’est rendue sur place afin de déterminer si, comme les autorités l’avaient affirmé, Nagesh, mort le 28 décembre dans le district de Sukma (Chhattisgarh) avait bien été tué au cours d’un combat avec les policiers. D’après les six hommes, il s’agirait en fait d’un meurtre en bonne et due forme. Nagesh aurait été abattu par trois policiers en civil à environ 200 mètres du village de Pusugudem. « La police a ensuite emmené le corps de l’autre côté de la frontière, en Andhra Pradesh, l’a jeté à proximité d’un réservoir et a prétendu qu’il s’y était déroulé une fusillade » a déclaré un membre du HRF. Aujourd’hui, l’organisation exige que les policiers responsables soient poursuivis, dans la mesure où ils auraient pu simplement l’arrêter, l’homme était désarmé. Ces derniers ont toutefois choisi de l’abattre.