Deux membres de la Border Security Force ont été tué dans l’explosion d’un IED ce vendredi dans la jungle de Kaliajhula, district de Koraput, Odisha. L’attaque s’est déroulée alors qu’une équipe de vingt soldats rentrait d’une opération de ratissage vers son campement de Dandabadi en moto. Cette opération avait été menée suite à des accusations à l’encontre de maoïstes qui auraient tué un commerçant du village de Dandabadi jeudi soir. L’IED a explosé alors que les soldats se trouvaient à deux kilomètres de leur camp de base. Le commandant adjoint et le chef d’équipe sont décédés. Le chef d’équipe a été tué sur les lieux de l’explosion, tandis que le commandant adjoint a succombé à ses blessures quelques heures plus tard. Selon leurs collègues, l’explosion a été tellement violente que leurs motos respectives se sont envolées de plusieurs mètres dans les airs.

Guérilleros maoïstes en Inde

Deux présumés guérilleros du CPI(Maoist) ont été abattus et un autre arrêté au cours d’une fusillade avec la police dans le district de Kondagaon (Chhattisgarh) ce mardi. Le commandant du Kudhur Local Operating Squad (LOS) du parti maoïste et un de ses membres ont été tué au cours d’un combat entre la District Reserve Guard du district et une brigade de guérilleros. en vue de la Tactical Counter Offensive Campaign (Campagne de contre offensive tactique) menée annuellement par le CPI(Maoist) début janvier, des équipes de forces de sécurité avaient été envoyées dans différentes zones du Bastar dès le 3 janvier. Une de ces équipes, composée de 35 soldats, a été envoyé à proximité de la forêt de Kudhur, dans le district de Kondagaon. C’est alors qu’elle rentrait vers sa base à l’issue d’une opération que l’équipe de soldats est tombée dans une embuscade de la guérilla. La fusillade a duré longtemps avant que les guérilleros ne battent en retraite. Deux corps ont été découverts par les soldats sur les lieux du combat. Dans la course poursuite menée par ses derniers à l’issue de la fusillade, ils ont capturé un guérillero à proximité d’un village voisin. Sur place, les soldats ont également saisi trois armes.

District de Kondagaon dans le Chhattisgarh

Des soldats de la Border Security Force menant un opération de ratissage dans les zones de Narayanpatna et de Boipairiguda du district de Koraput (Odisha) ont découvert une grande quantité d’armes et de munitions dans des camps maoïstes ces deux derniers jours. En début de week-end, les autorités ont intensifié les opérations dans ces deux régions, entraînant la découverte et le démantèlement de deux campements de la guérilla situés respectivement dans la forêt de Kumbari et de Ramgiri. Les soldats ont saisi quatre fusils, quatre pistolets, cinq mines de 30 kilos chacune, et des kits de guérilleros. Les maoïstes présents avaient pu battre en retraite avant l’arrivée des forces de sécurité. Il s’agit de la troisième découverte de ce type par la Border Security Force dans le courant de la semaine écoulée. Et les opérations vont se poursuivre, les autorités ayant annoncé avoir été informées de la présence de brigades maoïstes dans les régions frontalières de l’état.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Ce vendredi, le Human Rights Forum a affirmé que la mort du guérillero Nagesh n’avait pas eu lieu lors d’une fusillade avec les forces de sécurité, mais qu’il avait été abattu de sang froid par la police. Une équipe d’enquêteurs composée de six membres du collectif, s’est rendue sur place afin de déterminer si, comme les autorités l’avaient affirmé, Nagesh, mort le 28 décembre dans le district de Sukma (Chhattisgarh) avait bien été tué au cours d’un combat avec les policiers. D’après les six hommes, il s’agirait en fait d’un meurtre en bonne et due forme. Nagesh aurait été abattu par trois policiers en civil à environ 200 mètres du village de Pusugudem. « La police a ensuite emmené le corps de l’autre côté de la frontière, en Andhra Pradesh, l’a jeté à proximité d’un réservoir et a prétendu qu’il s’y était déroulé une fusillade » a déclaré un membre du HRF. Aujourd’hui, l’organisation exige que les policiers responsables soient poursuivis, dans la mesure où ils auraient pu simplement l’arrêter, l’homme était désarmé. Ces derniers ont toutefois choisi de l’abattre.

Enquêteurs du HRF

Enquêteurs du HRF

Une grosse quantité d’armes et de munitions ont été découvertes dans une zone forestières du district de Dantewada (Chhattisgarh) suite à une fusillade entre la police et la guérilla maoïste ce jeudi. Selon la police locale, un groupe de guérilleros avait été repéré plus tôt dans la journée, entrainant l’envoi d’un contingent de la District Police et du District Reserve Group sur place, dans les jungles d’Awapalli. C’est durant cette opération que la fusillade s’est déroulée, celle-ci durant plusieurs heures. Aucune victime dans aucun camp n’a été annoncée, mais après avoir ratissé la zone, les soldats ont saisi des armes et des munitions. Plusieurs fusils et pistolets de divers types, des explosifs, du fil électrique, des détonateurs, des chargeurs ainsi que de la littérature maoïstes et d’autres articles divers ont été emmenés par les forces de sécurité.

Un présumé dirigeant maoïste recherché dans plus de quinze affaires de meurtre et dont la tête avait été mise à prix a été abattu ce mardi dans le district du East Godavari, dans l’Andhra Pradesh. K. Chukka, alias Nagesh, âgé de 35 ans, aurait fait partie du Divisionnal Committee du CPI (Maoist) de la région de Sabari. Il a été tué lors d’une fusillade avec la police dans une forêt à proximité du commissariat de Chinturu, à la frontière avec l’état du Chhattisgarh. Les autorités affirment que, membre du parti depuis 2004l serait impliqué dans au moins quinze meurtres – dont cinq cette année – ainsi que de multiples captures de personnalités ces dernières années. Les camarades qui l’accompagnaient lorsque la fusillade a eu lieu sont tous parvenus à échapper aux forces de l’ordre qui ont immédiatement déclenché une vaste opération de ratissage afin de les retrouver.

Combattants maoïstes

Combattants maoïstes

Donnant un coup de fouet dans leurs opérations de contre-insurrection dans la région de Malkangiri (district de Malkangiri, Odisha), les polices de l’Odisha et du Chhattisgarh vont s’unir afin de déclencher le lancement d’une opération afin de ‘libérer la région de la guérilla maoïste’. L’objectif avoué de cette coopération est de réduire à néant le Darbha Division Committee du CPI(Maoist) actif dans le district. Selon les autorités, les soldats de la District Reserve Force du Chhattisgarh ont récemment participé à un nouveau programme d’entraînement qui, selon elles, devient efficace. Depuis quelques semaines, les opérations des forces de sécurité seraient plus opérantes, avec de nombreuses arrestations, découvertes d’armes, etc. Par ailleurs, et toujours selon les autorités locales, il y aurait eu moins de victimes dans le camp de l’armée. La nouvelle vaste opération de coopération débutera début 2016.

L’état d’Odisha

Un maoïste a été abattu dans la forêt de Darbha, à proximité du district de Malkangiri (Odisha) le long de la frontière entre le Chhattisgarh et l’Odisha durant une fusillade entre les forces de sécurité et une brigade de guérilleros vendredi matin. Sur place, les soldats ont découvert une grande quantité d’armes et de munitions. Selon les autorités, la police du Chhattisgarh et des membres de la CRPF avait lancé une opération de ratissage conjointe dans la forêt en question, opération au cours de laquelle ils sont tombés sur la brigade. Un échange de tir s’en est suivi, suite à quoi un guérillero a été tué, tous les autres parvenant à battre en retraite. Les autorités locales ont immédiatement déclenché une vaste opération de recherche afin de retrouver les maoïstes ainsi que d’éventuels campements dans la forêt.

Toujours vendredi, mais dans le district du Bastar, un guérillero a été abattu par les forces de sécurité. Le combat aurait commencé vendredi matin à proximité du village de Kapnar, dans une zone forestière. Une équipe conjointe de la Chhattisgarh Armed Force, du District Reserv Group et de la police locale menait une opération de ratissage dans la région. C’est alors que les soldats étaient en train d’encercler une zone précise qu’ils auraient été pris pour cible par des tirs auxquels ils ont immédiatement répondu, entrainant une fusillade. Les guérilleros ont rapidement battu en retraite. Plus tard, en ratissant la zone, le corps d’une guérillero en uniforme et portant une arme a été retrouvé sur place.

En juin dernier, le professeur de l’université de Delhi, G.N. Saibaba avait été libéré pour des raisons médicales après plus d’un an d’incarcération pour de prétendus liens avec la guérilla maoïste. Handicapé à 90% et se déplaçant en chaise roulante, l’homme a donc passé Noël en prison, les autorités lui ayant ordonné de se rendre à la police avant le 25 décembre au matin. L’ordonnance annulant sa libération conditionnelle pour raison de santé déclare qu’il y a suffisamment d’informations pour que le tribunal considère que les accusations à son égard en vertu de la loi anti-terrosite Unlawful Activites Prevention Act sont vraies, et que donc il doit être réincarcéré. Le texte affirme également que le Revolutionary Democratic Front (organisation de solidarité pour le respect de la démocratie), dont Saibaba est un membre actif, toujours actuellement autorisée par le gouvernement ‘pourrait être qualifiée d’organisation de front du CPI(Maoist).

Le professeur GN Saibaba

C’est par ailleurs le même tribunal qui a lancé des poursuites à l’encontre de l’auteur et activiste Arundhati Roy dont nous vous parlions hier.

Le professeur GN Saibaba

La High Court de Bombay vient d’ordonner l’ouverture d’une procédure pour outrage criminel à l’encontre d’Arundhati Roy pour un de ces récents articles consacré au professeur Saibaba, actuellement détenu pour ses prétendus liens avec la guérilla maoïste. Cet article a été publié dans le magazine Outlook du 18 mai dernier. Déclarant que Roy faisait dans son écrit des déclarations scandaleuses à l’égard des gouvernements du centre et locaux ainsi que de la police, le tribunal a donc décidé de la poursuivre. Le tribunal dénonce, entre autre, le fait qu’elle ait indirectement remis en question l’ordre établi en faisant des remarques quant à la décision prise de refuser une libération provisoire au prisonnier. De ce fait, toujours selon la justice, elle aurait interféré dans l’administration de la justice, ce qui est punissable. Rappelons que le professeur Saibaba est détenu depuis plusieurs mois après avoir été arrêté à son domicile à New Delhi. L’homme se déplace en chaise roulante et souffre de diverses maladies liées à son handicap, maladie qui ne sont pas prise en charge médicalement par les autorités pénitentiaires, ce qui aggrave son cas jour après jour.

Arundhati Roy

Arundhati Roy