Le parti pro-kurde BDP (Peace and Democracy Party) a annoncé hier son intention d’intenter une action contre la société Facebook après que son directeur européen, Richard Allen, ait confirmé qu’ils fermaient toutes les pages appartenant à des politiciens ou à des groupes kurdes. Entre le 6 juillet et le 12 août, plus de dix pages ont été supprimées, la plupart appartenant à des politiciens kurdes nationalement reconnus. De plus, les pages appartenant à Otekilerin Postasi (The Others’ Post) qui se défini comme une source alternative d’informations sur les droits des minorités ont également été fermées. Enfin, les pages Kurdi Muzic (Kurdish Music) et Yeni Ozgür Politika (New Free Policy) qui se concentre sur la politique kurde ont aussi été interdites. Richard Allen a confirmé que Facebook supprimait dorénavant systématiquement les pages appartenant à des groupes et à des politiciens kurdes car ils sont suspectés de faire l’apologie du PKK. Un membre haut placé du BDP a justifié leur intention contre Facebook en expliquant qu’il s’agissait d’une violation de la liberté d’expression et que la décision de la société américaine était donc illégale et inacceptable.