Pour réprimer le mouvement de contestation des mois de mai et juin dernier, les autorités turques ont utilisé environ deux ans de stock de gaz lacrymogène en seulement quelques semaines. Avant cette vague de répression, elles disposaient de réserves jusqu’en 2015. En raison de cette consommation en juin, le département de la police turque a du acheter 150.000 cartouches de gaz au Brésil et au Royaume-Uni, ce qui n’avait pas été budgeté. Mais ce 12 septembre, Amnesty International a lancé un appel à tous les pays, parmi lesquels la Belgique, fournissant la Turquie en ‘équipements anti-émeutes’ (gaz, véhicules blindés,…) de suspendre leurs livraisons. Dès lors, les autorités turques viennent de prendre la décision de produire leur propre matériel de contrôle des foules après que le rapport d’un organisme gouvernemental ait confirmé la faisabilité du projet. Le département de la police doit maintenant décider à quelle société il va faire appel pour produire le ‘gaz lacrymogène national’.
Gaz lacrymogène en Turquie