Dans une réunion des ministres de l’intérieur de l’UE qui s’est tenue le 8 octobre, les responsables français ont plaidé pour une mise en place d’une reconnaissance biométrique étendue (empreintes digitales et reconnaissance faciale) pour tous les citoyens de l’Union.
Depuis 2013, l’UE planche sur un système de reconnaissance biométrique baptisé Smart Borders et destiné aux personnes étrangères souhaitant entrer dans l’Union Européenne. Pour des questions de coût comme de droit, le projet avait été rangé dans les placards en dépit d’un projet pilote lancé en février et d’une nouvelle proposition à venir d’ici à la fin de l’année. Mais les représentants en charge du projet ont été surpris par les nouvelles suggestions françaises voulant étendre, au nom du principe de lutte contre le terrorisme, la mise en place d’une surveillance biométrique généralisée de l’ensemble des citoyens de l’Union Européenne et non plus seulement des ressortissants d’autres pays comme imaginé précédemment.
Portique pilote