Au moins huit militants d’un comité anti-guerre du Minneapolis et de Chicago et d’autres groupes ont été la cible le 24 septembre de perquisitions du FBI pour avoir fourni un soutien matériel au Front Populaire de Libération de la Palestine (FPLP) et aux rebelles des Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC), groupes considérés comme des organisations terroristes par les États-Unis. Ils o ont été assignés à comparaître devant un « grand jury » ce mois-ci.
Malgré les perquisitions et la saisie d’ordinateurs, chéquiers, téléphones portables, documents et photographies, Molm et d’autres militants n’ont pas été formellement mis en accusation. Les perquisitions ont été menées sous mandat d’un juge fédéral. Il n’y a eu aucune arrestation ou charges liées à cette enquête, ce qui renforce la thèse que ces expéditions policières constituaient des tentatives d’intimidation visant les Américains qui critiquent la politique étrangère du leur gouvernement.
Plus de 200 personnes ont manifesté lundi à Minneapolis pour dénoncer la descente de police (cf. photo), tandis qu’une centaine d’autres se sont rassemblés mardi à Chicago en solidarité avec les militants. D’autres manifestations sont prévues dans d’autres villes américaines et les militants prévoient une mobilisation croissante dans la mesure où ils n’ont eu que trois jours pour organiser les premières manifestations.
Manifestation à Minneapolis