Un rapport du « Movement for Black Lives » (M4BL) démontre que le gouvernement fédéral a délibérément ciblé les manifestants du mouvement Black Lives Matter en engageant des poursuites pénales musclées dans le but de perturber et de décourager le mouvement. Les données empiriques démontrent qu’à mesure que les soulèvements de l’été 2020 augmentaient, la présence policière, le déploiement d’agents fédéraux et les poursuites contre les manifestants augmentaient également.
Le rapport analyse 326 affaires pénales ouvertes par des procureurs fédéraux américains concernant des comportements présumés liés aux manifestations organisées dans le cadre de Black Lives Matter. Dans 92,6 % des cas, il existait des délits équivalents au niveau de l’État qui auraient pu être utilisés pour poursuivre contre les accusés, la plupart avec des peines potentielles moins sévères. L’une des principales conclusions du rapport est que la poussée pour utiliser des accusations fédérales contre les manifestants est venue de directives de Donald Trump et de l’ancien procureur général William Barr. Le rapport souligne également la différence flagrante dans la manière dont le gouvernement a traité les manifestations liées au Covid-19 contre les fermetures des administrations locales et l’obligation de porter un masque pendant la même période.
Black live matter