Le 1er décembre, deux militants anarchistes ont bénéficié d’un non-lieu suite aux accusations de détention et transport en public de matériel explosif (en fait, des allumes-barbecue), suite auxquelles ils avaient été incarcérés le 15 juin dernier à Milan. A l’audience du 28 novembre, la procureur avait réclamé deux années de prison ferme.

Par ailleurs, c’est à la date du 12 décembre qu’a été fixée, à Bologne, le procès contre les anarchistes arrêtés le 6 avril (dans le cadre d’une grande rafle avec 27 interpellations, 60 perquisitions et finalement 5 incarcérations et 7 assignations à résidence) et inculpés d’ « association de malfaiteurs à finalité subversive ». L’enquête porte sur des actions remontant à 2009-2010 et visant le centre fermé de Bologne, la banque Unicredit, la multinationale italienne du pétrole ENI, etc.