Une manifestation à laquelle appelait le front commun syndical (CGSP, Setca, CNE, SLFP et CGSLB) et des collectifs comme « La Santé en lutte » a dévié du parcours prévu, en continuant sur la petite ceinture après la porte de Namur et jusqu’au carrefour dit Arts-Loi. Sur les pancartes et banderoles on pouvait lire: “Un plan contre la pénurie d’infirmiers maintenant”, “La vraie urgence n’est pas de licencier”, “Sauvez notre système de santé au lieu de licencier”. Un groupe de manifestants a tenté de pénétrer dans le bâtiment le cabinet du ministre de la Santé mais a été repoussé par les forces de l’ordre, qui ont utilisé du gaz lacrymogène pour le faire reculer.

L’obligation de vaccination pour le 1er janvier 2022 est ressentie comme une gifle par les travailleurs qui ont tenu bon pendant 20 mois dans des conditions difficiles. Des soignants testés positifs ont par le passé continué à travailler en prenant des précautions et qu’aujourd’hui des soignants vaccinés peuvent également véhiculer le virus, la vaccination ne faisant que diminuer la charge virale liée aux contaminations et au développement de formes graves de la maladie.