Le jugement dans le procès des hébergeurs de migrants s’est fait attendre ce mercredi, à cause de contrôles à l’entrée de la salle d’audience. Les journalistes Myriam Berghe et Anouk Van Gestel ont finalement été acquittées, les huit autres prévenus ont écopé de peines de prison avec sursis, à l’exception d’un homme qui faisait défaut et pour lequel la peine est donc ferme.
Ces douze personnes étaient poursuivies pour une prévention de trafic d’êtres humains (voir notre article). Parmi elles figuraient des citoyens belges, notamment deux journalistes et un assistant social, qui avaient hébergé chez eux des migrants, en 2017. Le tribunal a estimé que les citoyens belges prévenus ne pouvaient pas être considérés comme complices d’un trafic d’êtres humains pour avoir hébergé des migrants impliqués dans un tel trafic. Le tribunal a par contre condamné les huit autres prévenus, de nationalité étrangère et sans titre de séjour en Belgique, à des peines de prison de 12 à 40 mois de prison, avec sursis pour sept d’entre eux, pour trafic d’êtres humains. Il considère qu’ils ont fait passer d’autres migrants vers la Grande-Bretagne, contre rémunération.
Haie d’honneur pour les inculpé(e)s