Le gouvernement Arizona s’accorde sur l’avant-projet de loi sur les visites domiciliaires, mis au placard en 2018 suite à une décision négative du Conseil d’état. La police accompagnée de l’Office des étrangers, avec l’autorisation d’un juge d’instruction, pourra pénétrer dans des logements entre 5 h du matin et 21 h pour traquer et arrêter une personne sous ordre de quitter le territoire (OQT) afin de pouvoir l’expulser de Belgique. En 2024, 25.982 personnes étaient soumises à un OQT. Jusqu’ici, ni les agents de l’Office des étrangers ni la police ne pouvaient procéder à ce type d’interpellations. Une fois de plus, les prétextes de « refus systématique de coopérer et menace pour l’ordre public ou la sécurité nationale » sont mis en avant. Anneleen Van Bossuyt (N­VA) à la Migration et Annelies Verlinden à la Justice (CD&V) détaillent : « des condamnations pénales ou des indices sérieux de comportement criminel ; des troubles répétés à l’ordre public, même sans condamnation ; des fraudes dans les demandes de séjour ou les documents d’identité ; une radicalisation ou une implication dans des réseaux extrémistes permettront ces expulsions ».