Cela fait longtemps que le MR réclament un « service minimum » et Charles Michel annonce le dépôt prochain d’une proposition de loi en ce sens au parlement.
Le refus, jeudi, d’une partie des bagagistes de Zaventem de reprendre le travail après l’accord était signé entre la direction de Swissport et les syndicats, a donné lieu à une nouvelle campagne médiatique et politique contre le droit de grève. Le ministre de la mobilité a menacé les grévistes d’astreintes si l’accès à l’infrastructure de l’aéroport où certaines opérations aéroportuaires continuaient d’être bloquée. L’aéroport a bloqué l’accès du personnel gréviste de Swissport au tarmac et aux autres zones sécurisées. Le ministre a aussi menacé, pour briser la grève, de saisir du matériel pour pouvoir éventuellement confier à d’autres travailleurs la gestion des bagages destinés aux compagnies clientes de Swissport. Ces menaces ont été saluées notamment le vice-président de la Commission européenne Siim Kallas.