La porte-parole de ministère de l’Intérieur, Margaux Donckier, a déclaré mercredi que la sécurité des sommets de l’Union européenne sera renforcée, suite à l’action surprise de Greenpeace en décembre. Les chefs de gouvernement et le reste de leur délégation suivront désormais deux itinéraires différents. Onze activistes de Greenpeace portant de fausses accréditations de VIP avaient été arrêtés en décembre en surgissant de limousines à proximité de plusieurs chefs d’Etats.
Un rapport sur les événements, rendu public par le ministère de l’Intérieur a blâmé ‘une certaine routine’ dans le chef des responsables de la sécurité. Des plans d’action globaux seront dorénavant établis pour chaque rencontre de haut niveau. La coopération entre la police, le personnel de sécurité du bâtiment accueillant l’événement et les gardes du corps des délégations diverses sera renforcée. Des restrictions seront apportées à la taille des délégations nationales. La première réunion qui se déroulera conformément aux nouvelles procédures aura lieu le 11 février, quand les 27 chefs d’Etat discuteront une nouvelle stratégie économique de 10 ans.