Quatre véhicules (et non cinq) avaient été incendiés tôt le matin du 26 juin dernier (voir notre article précédent). Le bourgmestre de Saint-Gilles avait précisé que vu que les véhicules étaient des utilitaires de l’industrie énergétique, c’était la « mouvance antinucléaire » qui était suspectée. Un communiqué paru sur Indymedia précise que les quatre véhicules appartenaient en fait à l’entreprise Fabricom (qui en plus d’appartenir à l’industrie énergétique a mis en place des systèmes de sécurité intégrés à la prison de Bruges, et a déployé le parc de caméras de surveillance de la police à Bruxelles). L’incendie est revendiqué en solidarité avec les « anarchistes dans le collimateur de la justice antiterroriste en Belgique; pour envoyer force et courage à toutes celles et ceux qui portent la rage de la révolte dans leur cœur« .
Tihange, l’un des deux sites nucléaires belges.