Ce sont au total cinq jours et cinq nuits d’affrontements qui ont eu lieu à Barcelone, faisant au total près de 600 blessés. La police a utilisé balles de caoutchouc, gaz lacrymogènes et un canon à eau pour disperser les manifestants indépendantistes. Dans la seule nuit de vendredi à samedi, 182 personnes ont été blessées dans toute la Catalogne, dont 152 à Barcelone, le plus lourd bilan depuis le début des manifestations lundi, déclenchées par la condamnation à de lourdes peines de prison de neuf dirigeants indépendantistes pour leur rôle dans la tentative de sécession de 2017. L’Audience nationale, haut tribunal madrilène, a ouvert une enquête pour «terrorisme» sSuite aux mobilisations survenues à l’appel du « Tsunami démocratique », cette nouvelle plateforme qui communique via les réseaux sociaux et des applications de messagerie cryptée, et qui est notamment à l’origine du blocage de l’aéroport de Barcelone du lundi 14 octobre. Les sites web du « Tsunami Démocratique » ont été fermé par les autorités. Environ 300 personnes ont été interpellées en Catalogne depuis lundi.