La police de la ville de Thiruvananthapuram, capitale du Kerala, a arrêté cinq prétendus sympathisants maoïstes tôt ce samedi matin, peu avant le début de la parade de célébration du jour de l’indépendance. Ils ont été interpellé à environ 200 mètres du Central Stadium, d’où le cortège devait démarrer. La police les a identifiés comme étant des militants du Njattuvela Samskarika Prvarthaka Sangham, une organisation culturelle présumée servir d’organisation de front pour les maoïstes dans l’état. Parmi eux, le secrétaire de l’organisation. Les autorités ont saisi plusieurs tracts en leur possession. Le commissaire adjoint a affirmé que la proximité entre l’endroit où ils ont été appréhendé et le lieu de départ du cortège laissait à penser qu’ils planifiaient de perturber le bon déroulement des festivités. Il a ajouté que les autorités pensaient qu’ils prévoyaient de distribuer des tracts parmi les spectateurs. Interpellé dans le cadre d’une mesure préventive, ils ont été libérés dès la fin de la parade.

Tracts saisis sur les prétendus sympathisants maoïstes

Tracts saisis sur les prétendus sympathisants maoïstes

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Les quatre maoïstes qui menaient une grève de la faim au sein de la Central Prison de Coimbatore, Roopesh, Shyna, Anoop et Veeramani, ont annoncé qu’ils y mettaient un terme après que des écrivains et des militants de la société civile leur aient assuré qu’ils allaient prendre les choses en mains. Cela faisait 19 jours que Roopesh ne s’alimentait plus. Sa femme, Shyna, était en grève depuis trois jours, Anoop depuis neuf jours et Veeramani depuis quatre jour. Leur avocat, Mr Balamurugan a annoncé que leurs exigences étaient qu’ils soient traités en tant que prisonniers politiques, qu’ils ne soient pas poursuivis en vertu des lois antiterroristes telles que le National Security Act et le Unlawful Activities Prevention Act et que la police de l’état du Kerala rende publique la liste des plaintes déposées à l’encontre de Roopesh. Mr Balamurugan a affirmé que la police du Kerala publiait une accusation après l’autre pour que Roopesh soit à chaque fois ramené en détention au commissariat et a indiqué que ces deux derniers mois, le prisonnier avait passé 45 jours en détention provisoire. Après avoir reçu la lettre, signée entre autre par Arundhati Roy, Prabhat Patnaik, Meena Kandasamy et d’autres, et après que la fille aînée de Roopesh lui ait rendu visite, ils ont annoncé mettre un terme à leur action.

Le camarade Roopesh

Une section locale du CPI(Maoist) de l’état d’Odisha a lancé un appel aux habitants pour qu’ils observent un ‘Black Day’ ce 15 août, jour de proclamation de l’indépendance de l’Inde pour dénoncer la répression policière à l’encontre des tribaux. Les guérilleros exigent également l’arrêt des opérations de ratissage dans les districts de Koraput, Rayagada et Malkangiri. Le secrétaire de la division Bansadhara-Ghumusara-Nabagali du parti, Umakant, a fait parvenir un courrier à plusieurs journalistes basés à Rayagada lundi, accusant les forces de sécurité de harceler les tribaux et de les arrêter pour de prétendus liens avec des actions attribuées à la guérilla maoïste. ‘Des centaines de tribaux sont impliqués dans des affaires factices. La police tue de nombreux tribaux dans des ‘faux’ combats et les qualifient ensuite de maoïstes. Nous appelons toute la population à observer un Black Day le 15 août’ affirme-t-il dans son courrier. Le dirigeant maoïste a également condamné le combat qui a eu lieu à Madaguda dans le district de Kandhamal le 26 juillet au cours duquel un couple est tombé sous les balles policières.

Opération policière dans l'Odisha

Opération policière dans l’Odisha

08/08/2015

Inde: Arrestations

La police du Bihar a déclaré avoir arrêté six prétendus maoïstes, parmi lesquels un commande de zone, dans deux régions différentes du district d’Aurangabad, soutenant qu’ils étaient prêts à commettre une grosse action destructive. Selon le commissaire, un homme aurait été identifié (Vijay), arrêté dans le village de Mali, tandis que les cinq autres ont été interpellé dans le village de Bamhauli. ‘Vijay est le commandant de la zone Koel-Sone et serait impliqué dans plusieurs actions attribuées à la guérilla maoïste. Parmi les autres arrêtés, trois viennent du district de Palamu, dans le Jharkhand, tandis que deux viennent du district d’Aurangabad’, a déclaré le commissaire. Tous les six sont suspectés d’avoir planifié l’exécution d’une vaste action et ont été longuement interrogés.

Vendredi, quatre guérilleros présumés ont été arrêtés dans une opération conjointe de ratissage dans le district de Bijapur, dans le Chhattisgarh. Trois cadres auraient été appréhendés aux alentours du commissariat de Basaguda, tandis qu’un autre aurait été interpellé à proximité du poste de police d’Usoor par une équipe conjointe des forces de sécurité. Des brigades conjointes de la CRPF, de la Special Task Force, de la Chhattisgarh Armed Force et de la police locale avaient été dispatchées dans différentes poches du Bijapur. Les hommes interpellés ont été identifiés comme étant Punem Suresh (30 ans), Punem Shankar (30 ans), Korsa Hunga (25 ans) et Renga Ramlu (35 ans). Selon la police locale, il seraient impliqués dans de multiples incidents de la guérilla, parmi lesquels des meurtres, tentatives de meurtres, pillage, etc., ajoutant que plusieurs mandats d’arrêt avait été délivrés à leur égard.

Le guérillero maoïste à la tête de l’organisation pour la division du Sud Bastar vient de publier un communiqué dans lequel il dénonce le gouvernement, la police et les médias qui ‘attisent les spéculations et cèdent à la propagande’ à propos d’une prétendue scission entre les dirigeants telougou et les cadres tribaux du Bastar au sein du parti. « Les médias sont trompés par la police et le gouvernement qui répandent des rumeurs concernant une division entre les dirigeants du CPI(Maoist) parlant le telougou et les tribaux du Bastar. Les habitants de l’Andhra Pradesh et du Telengana qui travaillent pour le parti ne sont-ils pas des citoyens de l’Inde? » a demandé Ganesh Uike, secrétaire du South Regional Committee du CPI(Maoist) dans ce communiqué de presse. « De nombreux dirigeants et cadres de notre parti, qui étaient originaires de zones en Andhra Pradesh et au Telengana ont sacrifié leurs vies en combattant pour les droits des tribaux du Bastar. Notre parti ne travaille en vertu des limites de castes, de principes, de religion, de secte et de région ». Uike a conclu son communiqué par ces mots: « Notre parti a connu de nombreux hauts et de nombreux bas depuis sa naissance. Que ce soit la Salwa Judum ou l’Operation Green Hunt. Mais le public révolutionnaire ne se laisse pas tromper par la fausse propagande et soutien le parti pour intensifier la guerre populaire ».

Calicot maoïste dans le Bastar

Calicot maoïste dans le Bastar

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Dans le but de booster les opérations de contre-insurrections dans les régions les plus touchées par la guérilla maoïste de l’état du Chhattisgarh, le gouvernement central a donné son accord au déploiement de 5000 soldats supplémentaires appartenant à l’Indo-Tibetan Border Police (ITBP) spécialement entraînés à la guérilla dans les zones montagneuses. Des fonctionnaires ont affirmé que cinq bataillons de la force de contrôle active à la frontière Sino-indienne prendraient bientôt position dans les districts du Bastar, de Narayanpur, de Rajnandgaon et de Kondagaon. Avec ceux-ci, le déploiement total de forces de sécurité centrales, y compris de la CRPF et de la Border Security Force atteindront le chiffre de 40.000 hommes dans l’état.

Indo-Tibetan Border Police

Kobad Ghandy, a plus de 60 ans et est un membre du Politburo. Il a été arrêté à Delhi en 2009. Il était chargé des publications du parti et écrivaient des éditoriaux sous le pseudonyme de ‘Azad’. Il est accusé par les autorités d’être impliqué dans des activités anti-nationales et d’être un membre actif de la guérilla dans diverses régions du pays. Il est également accusé de travailler à l’instauration d’une base urbaine du parti à Delhi. Incarcéré en vertu du Unlawful Activities Prevention Act, il aurait pu être condamné à la peine de mort ou à la prison à perpétuité. Mais en 2012, la Supreme Court a abandonné les charges de terrorisme contre lui, faute de preuves. Il est néanmoins toujours en prison, accusé dans diverses autres affaires. Il est malade, souffrant d’un cancer sévère, mais les autorités pénitentiaires lui refusent régulièrement les soins nécessaires à son état, lequel se détériore de jours en jours. Il est donc toujours détenu à la Tihar Jail de Delhi, laquelle est composée de neuf quartiers distincts.

Il a écrit cette lettre à la mi-juin, néanmoins, elle n’a été rendue publique que plusieurs semaines plus tard. Il nous semble important, à quelques jours de notre journée internationale de soutien aux prisonniers politiques indiens, de vous en proposer la traduction, d’autant plus qu’elle souligne l’importance de notre mobilisation.

Lire la lettre ici.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

Les forces de sécurité ont démantelé un campement maoïste suite à une fusillade avec des guérilleros et ont découvert des armes dans le district de Ranjnandgaon (Chhattisgarh) ce dimanche. Le combat entre une équipe conjointe de membres du personnel de sécurité et la guérilla a eu lieu dans les collines à proximité du village de Madanwada. Sur base de renseignements précis les informant d’un rassemblement de guérilleros à l’occasion de la semaine de commémoration aux martyrs maoïstes, une équipe composée de membres de la Special Task Force, de la Indo Tibetan Border Police (ITBP) et de la police locale, a été dispatchée pour une opération de ratissage à travers la la zone. S’en est suivie une violente fusillade de plus de trente minutes, à l’issue de laquelle les maoïstes ont battu en retraite. A l’issue du combat, en fouillant les lieux, les soldats ont découvert un fusil 303, quatre chargeurs, un pistolet, 12 sacs, des munitions, un appareil photos, des feuilles de polyéthylène, des ustensiles, des médicaments, et de la littérature maoïste.

Violent combat entre guérilleros et soldats

Violent combat entre guérilleros et soldats

Trois présumés maoïstes, dont deux femmes, ont été tués dans un combat avec la police dans une zone forestière retirée du district de Malkangiri, dans le Chhattisgarh, vendredi après-midi. Les autorités ont confirmé cette fusillade, laquelle s’est déroulée dans le cadre d’une opération anti-maoïste menée par des membres de la District Voluntary Force et du Special Operation Group. Selon les sources policières, l’échange de coups de feu a eu lieu entre 14 et 15 heures et les forces de sécurité ne dénombrent aucun dégât matériel ni aucun blessé. Par ailleurs, elles ont saisi sur place trois armes artisanales, un fusil INSAS, un SLR, des munitions, des grenades, du matériel de guérilla tels que des kitbags, et de la littérature naxalite. Il semblerait que cette brigade maoïste organisait une réunion dans le cadre de la semaine de commémoration des martyrs de la guérilla, et que les autorités en aient été informées. Outre l’assassinat des trois guérilleros, les soldats ont détruit le campement. Tous les autres guérilleros présents sont parvenus à battre en retraite, mais sont toujours actuellement activement recherchés. Parmi eux, et toujours selon les autorités, il y auraient quelques blessés.

Un guérillero recherché de longue date, et dont la tête était mise à prix, a été arrêté samedi dans le district de Bijapur, dans le Chhattisgarh. Le cadre, identifié comme étant Modiyam Bojja (26 ans), a été interpellé par une équipe conjointe de la Special Task Force et de la police locale. Des troupes avaient été mobilisées à proximité d’un village après que les autorités aient été informées de son arrivée et l’ont arrêté après une courte chasse à l’homme. Il est accusé d’être l’homme en charge du Dandakaranya Adivasi Kisan Mazdoor Sangathan et d’être impliqué dans plusieurs crimes, parmi lesquels des meurtres, des tentatives de meurtres et d’autres délits liés à la guérilla maoïste.

Opération de ratissage dans le Chhattisgarh

Opération de ratissage dans le Chhattisgarh

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Roopesh (40 ans), président du comité zonal des Western Ghats (Tamil Nadu) du CPI(Maoist) a été arrêté début mai à Karumathampatti, sur la route entre Coimbatore et Avinashi en compagnie de quatre autres camarades. Refusant de collaborer avec les autorités, il a été placé en détention provisoire à la prison de Coimbatore (Tamil Nadu). Samedi, il a été emmené au commissariat de Kollam pour comparaître devant un tribunal. Il y a entamé une grève de la faim pour dénoncer le fait de ne pas être traité en tant que prisonnier politique et de se voir refuser les droits qu’il devrait avoir en tant que tel. Mercredi, les autorités l’ont transféré à la prison de Coimbatore (Tamil Nadu), la police ne souhaitant pas prolonger sa détention au poste. Il exige que les autorités considèrent les maoïstes comme des prisonniers politiques et non des terroristes. Lorsqu’elles lui ont demandé s’il voulait communiquer quoi que ce soit au juge, il a affirmé qu’il n’avait pas reçu la chance de déposer plainte devant le Coimbatore District Collector afin d’exiger que soit supprimé la plainte à son encontre en vertu du UAPA. Alors qu’il sortait du tribunal, il a scandé des slogans revendiquant l’annulation des lois draconiennes telles que le NSA et le UAPA. Il avait été envoyé en détention provisoire à Kollam avec l’accord des autorités pénitentiaires de la prison de Coimbatore afin que soient examinés d’éventuelles connexion entre lui et deux autres présumés maoïstes arrêtés plus tôt.

Le camarade Roopesh