Le procureur général de Colombie a annoncé aujourd’hui qu’au second semestre de cette année, le parquet se préparait à énoncer les premières mises en examen pour crimes de guerre contre l’état-major et le secrétariat des FARC pour « crime de guerre ». Les FARC seraient accusées d’avoir miné un territoire indigène et d’avoir procédé au recrutement forcé de mineurs. Les négociations de paix entre les FARC et le gouvernement ont réglé trois des six points figurant à l’ordre du jour, mais le problème le plus épineux demeure celui de la justice transitionnelle devant s’appliquer aux démobilisés, les FARC refusant un accord impliquant de la prison pour les guérilleros. Avant-hier, les FARC avaient annoncé une trêve unilatérale d’un mois.
Les délégations des FARC (à gauche) et du gouvernement (à droite) à La Havane