La place qu’occupe les drones dans la contre-insurrection ne cesse de se développer. De nouvelles générations d’engins sont à l’étude, comme celui à propulsion nucléaire, en mesure de voler de façon ininterrompue pendant des mois, et un petit « drone kamikaze » qui plombe sur l’objectif en le détruisant avec sa charge explosive. Le Pentagone a décidé d’augmenter de 30% sa flotte actuelle de 7.500 drones, en dépensant 32 milliards de dollars.

Il existe 64 sites aux USA où opèrent des drones de tous types. Les militaires ne sont pas les seuls à en utiliser. Une soixantaine d’agences (FBI, Darpa), entreprises, municipalités, gestionnaires de réseaux, universités, forces de police… ont une autorisation de la FAA (l’autorité de l’aviation civile) pour faire voler des drones. Certaine entités ont plusieurs dizaines de COA, donc font voler autant d’engins! Ces drones civils servent à des tests, gestion de réseaux, essais en vol, entraînement et formation etc. Et surveillance bien sûr de tout et de tous ceux qui peuvent être surveillés.

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