Mariam Abudaqa était venue en France, à l’invitation de plusieurs organisations et collectifs, pour une tournée de conférences sur son combat féministe et la situation à Gaza. Alors qu’elle était entrée en France avec un visa parfaitement régulier délivré par les autorités françaises, elle s’était vue signifier un arrêté d’expulsion en plein milieu de sa tournée, un arrêté que le tribunal administratif avait suspendu par une ordonnance le 20 octobre (voir notre article). Le gouvernement français s’était acharné contre elle en faisant appel de cette décision devant le Conseil d’Etat : celui-ci avait finalement, dans la journée du 8 novembre, annulé la décision du Tribunal administratif (voir notre article). Mariam Abudaqa a été interpellée pendant la nuit de mercredi à jeudi à Paris, quelques heure après cette décision. Jeudi soir, un manifestation de solidarité avait eu près de la préfecture de police à Paris pour réclamer sa libération et dénoncer les conditions de son interpellation. Mariam Abudaqa a été expulsée vers l’Egypte vendredi soir.