Dans la petite ville d’Epinay-sous-Sénart, en banlieue parisienne, le maire d’extrême droite a dépensé plus de 500 000€ pour déployer des caméras de vidéosurveillance un peu partout. Ces caméras sont désormais utilisées pour envoyer des amendes aux habitant·es qui sortent sans qu’ils soient effectivement contrôlés par la police. Le fait que ces personnes soient porteuse ou non d’une attestation de sortie ou qu’elles aient un motif valable pour être dehors, n’y change donc rien. Dans d’autres cités de Seine-Saint-Denis et des Yvelines comme au Val-Fourré à Mantes-la-Jolie, des habitant·es ont également subi ce type de verbalisation au faciès. Le code de procédure pénale prévoit que les procès-verbaux de constatations d’infractions contraventionnelles font foi, jusqu’à preuve du contraire. Ce seront donc les habitant·es qui devront prouver qu’ils n’ont pas été contrôlés.
Des centaines d’amendes pour non-respect du confinement à Epinay-sous-Sénart