Depuis le 18 novembre, une enquête sur l’antisémitisme, commandée par le ministère de l’Enseignement supérieur à l’IFOP, est diffusée dans plusieurs universités. Présenté comme un outil d’étude des perceptions et expériences liées à l’antisémitisme, le questionnaire inclut toutefois de nombreuses questions portant sur les opinions politiques, la perception de la situation en Palestine occupée ou encore sur la religion des répondants. Plusieurs organisations dénoncent un risque de fichage politique et une confusion entretenue entre antisionisme et antisémitisme, dans un contexte de mesures renforcées de surveillance et de sanctions à l’université. En effet, cela intervient après l’adoption récente d’une loi élargissant les dispositifs de signalement et par des interdictions répétées d’événements liés à la Palestine.
