Christian Tein (photo), et d’autres responsables du mouvement indépendantiste, arrêtés suite au soulèvement kanak, vont être placé en détention provisoire en France, après leur mise en examen à Nouméa. Cette décision a été prise par un juge des libertés et de la détention (JLD), appelé à se prononcer sur le sort de Christien Tein, considéré comme le dirigeant de la Cellule de coordination des actions de terrain (CCAT), et de dix autres personnes, interpellées mercredi en même temps que lui (voir notre article). Les chefs de mise en examen n’ont pas été précisés. Christian Tein doit être incarcéré à Mulhouse (Haut-Rhin). Une autre mise en cause, Brenda Wanabo, chargée de la communication de la CCAT, doit être placée en détention à Dijon. Mère de trois enfants, dont le plus jeune a 4 ans, cette militante va être séparée de sa famille. Quant à Frédérique Muliava, directrice de cabinet du président du Congrès de Nouvelle-Calédonie Roch Wamytan, elle doit être incarcérée à Riom, près de Clermont-Ferrand. Ces décisions interviennent six semaines après le début du soulèvement kanak.