Le 25 octobre 2014 au soir, Rémi Fraisse, militant écologiste âgé de 21 ans mourrait sous les tirs des grenades policières à la ZAD de Sivens. Cette nuit-là, au cours d’un festival organisé en soutien à la lutte contre le projet de barrage de Sivens, et alors qu’une requête de la préfecture avait certifié qu’il n’y aurait pas de présence policière, ce sont des dizaines de camions de la gendarmerie qui font irruption. Au cours de la nuit, la répression s’intensifie et Rémi décède. La police tente dans un premier temps d’étouffer l’affaire, prétextant que le jeune militant serait décédé à la suite d’une overdose, avant d’avouer, face à la mobilisation qui prenait forme, que c’est bien une grenade policière qui a tué Rémi (voir notre article).
Ce mardi 7 mai, la Cour de Cassation a confirmé le non-lieu qu’avait prononcé le parquet de Toulouse (voir notre article) en faveur du gendarme responsable de la mort du militant âgé de seulement 21 ans.
Remi Fraisse