Les Etats-Unis ont fait part vendredi de leur opposition à la libération prévue du Libanais Georges Ibrahim Abdallah, en estimant qu’il constituait toujours une menace potentielle. La cour d’appel de Paris a accepté jeudi la libération conditionnelle en soumettant cette décision à une expulsion vers le Liban. « Nous ne pensons pas qu’il doive être libéré et nous poursuivons nos consultations avec le gouvernement français à ce sujet », a déclaré à la presse Victoria Nuland, porte-parole du département d’Etat. Sans arrêté d’expulsion du ministère français de l’Intérieur, le tribunal de l’application des peines de Paris, qui se réunit à nouveau lundi pour examiner son cas, ne pourra autoriser sa sortie de prison.
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