Une magistrate du tribunal de Paris a autorisé, ce 19 décembre, l’exploitation du matériel informatique, du carnet de notes et du téléphone du journaliste Philippe Miller, matériel saisi après son arrestation le 4 décembre et sa garde à vue de 48h. Cette décision sans précédent bafoue la liberté de la presse et le secret des sources. Une enquête a été ouverte pour « vol » et « violation du secret professionnel », à la suite d’une plainte du cabinet d’avocats Ziegler et associés au cœur des investigations du journaliste. Lors du dépôt de plainte, le cabinet d’avocats avait obtenu la mise sous surveillance par la BRDP (brigade de répression de la délinquance à la personne) du journaliste et de sa source,  une ancienne stagiaire accusée du vol de données afin  d’alerter sur les méthodes troubles du cabinet.