Le Sénat a adopté des mesures accordant à France Travail de nouveaux moyens pour contrôler la résidence des allocataires, comme l’accès à certains relevés téléphoniques ou aux fichiers des compagnies aériennes, une mesure intrusive et attentatoire aux libertés. Les sénateurs ont aussi validé l’obligation d’avoir un compte bancaire en France ou dans l’UE pour percevoir l’indemnisation chômage, ainsi qu’un dispositif rendant obligatoire la présence aux examens du CPF sous peine de perte de prise en charge. Le projet de loi, qui vise 2,3 milliards d’euros de recettes supplémentaires d’ici 2026, sera soumis au vote final mardi prochain avant d’être transmis à l’Assemblée nationale.