En marge du G7, trois ressortissants allemands ont été interpellés et condamnés par la justice dans la foulée. Les trois jeunes hommes étaient jugés par le tribunal correctionnel de Bayonne (sud-ouest de la France), pour détention d’armes et participation à un groupement en vue de la préparation de violences volontaires ou de dégradations. Ils avaient été arrêtés – le conducteur de 22 ans et deux passagers de 18 et 22 ans – dans un véhicule immatriculé en Allemagne le mercredi avant le sommet du G7. Lors de la fouille du véhicule, les enquêteurs ont trouvé des cagoules, une bombe lacrymogène, un marteau brise-glace, des clés à molette, ainsi que des documents « relatifs à l’extrême gauche », selon le substitut du procureur de la République, Sébastien Baraldi. Les trois jeunes, sans mention à leur casier judiciaire en Allemagne, faisaient l’objet de fiches « actives » pour appartenance à un mouvement considéré comme violent.

Ils étaient les premiers à comparaître à Bayonne dans le cadre du dispositif judiciaire exceptionnel déployé durant le sommet du G7, avec 70 avocats, 17 procureurs mobilisés, et plus de 300 places de cellule pour d’éventuelles gardes à vue. Relaxés du chef de détention d’armes, les prévenus ont été reconnus coupables de participation à un groupement en vue de violences, et condamnés à trois mois ferme pour les deux de 22 ans, deux mois pour celui de 18 ans, et cinq ans d’interdiction du territoire français pour les trois. Ils ont été écroués à l’issue de l’audience.

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