Les tests ADN commerciaux visant à révéler des origines génétiques, bien que scientifiquement contestés et officiellement interdits en France, sont largement accessibles via des entreprises étrangères et posent de lourds risques de surveillance et de marchandisation des données. En alimentant d’immenses bases privées, ces tests facilitent le fichage génétique de masse, exposent les données à des piratages et reventes, et peuvent être exploités par les forces de l’ordre via la généalogie génétique pour résoudre des enquêtes, y compris en identifiant des individus par leurs liens familiaux éloignés. Le gouvernement français envisage d’encadrer légalement cette pratique afin d’y recourir pour les vieilles affaires non élucidées, ce qui suscite de vives inquiétudes sur les libertés publiques.
