Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois personnes ont été contrôlées à Montreuil et placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion » (une qualification de plus en plus souvent retenue dans les cas d’ouverture de squats). Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État ».
Elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées qui ont refusé d’être jugées immédiatement. Le procureur a demandé le mandat de dépôt pour les trois dans l’attente de leur procès. Ayant catalogué les accusées et les personnes solidaires dans la salle comme étant de « l’ultra-gauche » et décidé l’expulsion d’une personne présente. La juge a annoncé la mise en détention jusqu’au procès fixé le 7 décembre, provoquant des protestations qui ont amené à l’évacuation de la salle d’audience.
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Le tribunal de grande instance de Bobigny