Le président François Hollande a indiqué dimanche aux responsables parlementaires qu’il souhaitait que l’état d’urgence, décrété après les attentats islamistes de vendredi, dure trois mois au minimum. La prorogation de l’état d’urgence au-delà de 12 jours ne peut être autorisée que par une loi, votée par le Parlement, qui en fixe sa durée définitive. L’état d’urence permet notament aux forces de l’ordre d’effectuer des perquisitions sans mandat et de fait, plus de 150 « perquisitions administratives » ont été menées, sans lien direct avec l’enquête sur les attentats de Paris, se sont déroulées depuis dimanche soir dans des quartiers populaires de France, dont une trentaine en région parisienne.
Par ailleurs, le nombre de militaires (hors gendarmerie) déployés sera porté à 10.000 d’ici mardi soir, contre 7.000 avant les attentats islamistes à Paris. S’agissant de Paris, on était à 4.000 avant les attentats de vendredi et on passe à 5.000 hier dimanche (ces 5.000 étant inclus dans le nouveau total de 10.000 militaires).
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