La responsable d’Amnesty international à Nice, Martine Landry, comparaissait ce lundi devant un tribunal qui lui reproche d’avoir facilité l’entrée de deux mineurs étrangers en situation irrégulière. Martine Landry a rencontré les deux Guinéens à la gare de Menton. Ils avaient été renvoyés à deux reprises en Italie par les agents français. La militante décide alors, le 28 juillet, de les faire passer du poste frontière italien au poste frontière français. « Ils avaient des papiers et ont le droit à un accueil en France. Je ne fais qu’appliquer les lois françaises », assure-t-elle. Un passage de la frontière qui lui vaudra ces poursuites où elle encourt cinq ans de prison et 30.000 euros d’amende.
A l’extérieur du palais de justice, plus de 100 personnes se sont rassemblées en solidarité. Estimant un manque de documentation à propos de ces deux jeunes migrants, et notamment de leur âge, la procureure a demandé un renvoi, accordé par le tribunal. La nouvelle audience est donc reportée au 14 février à 13h30.
Le rassemblement solidaire