Une vingtaine de sabotages d’antennes-relais et de destructions symboliques ont été recensés depuis le 1er avril. Parmi les cibles, on compte trois antennes-relais de l’opérateur Orange dans les montagnes du Jura et un pylône téléphonique incendiés en Bretagne. Des banques ont également été ciblées à Lyon et à Toulouse, ainsi que des véhicules d’Enedis à Montpellier, un géant du BTP à Niort, un McDonald’s dans la Drôme ainsi qu’une sous-préfecture à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique). Une note confidentielle du service central du renseignement territorial (SCRT), datée du 23 avril, attribue ces actions à des militant·es de la gauche révolutionnaire. Les services de renseignement se basent sur plusieurs appels aux sabotages sur des pages Facebook et sites internet du mouvement révolutionnaire dont cet appel à renouer avec l’action directe, largement relayé. Une dizaine d’enquêtes judiciaire sont en cours, principalement confiées aux sections de recherche de la gendarmerie, pour faire la lumière sur ces sabotages. Selon la note confidentielle du SCRT, le concept d’action directe se répand aussi dans les pays européens, notamment en Italie et aux Pays-Bas, où des sabotages d’antennes-relais viennent d’être constatées.
La carte des actions de sabotage en France