La cour d’appel de Paris a décidé hier de rejeter la demande d’annulation de l’enquête antiterroriste visant le groupe de Tarnac. Les avocats de dix des inculpés avaient fait valoir de nombreuses irrégularités entachant l’enquête, pointant notamment la surveillance du domicile de Julien Coupat et le placement sur écoute début 2008 de l’épicerie de Tarnac gérée par plusieurs membres du groupe. Selon les avocats, l’annulation de ces actes irréguliers, et réalisés dans le cadre d’une enquête préliminaire aux sabotages des lignes TGV desquels sont accusés ceux de Tarnac aurait entraîné l’annulation de toute la procédure. Les avocats avaient également demandé que soient transmises à la cour de Cassation deux questions prioritaires de constitutionnalité. La cour d’appel a finalement rejeté les requêtes en nullité et a également refusé de transmettre les questions à la cour de Cassation.