Le 9 avril dernier, l’université Paris-Nanterre était occupée. Les étudiants protestaient contre la loi ORE (Orientation et réussite des étudiants) modifiant les modalités d’entrée à l’université. L’occupation n’aura pas duré bien longtemps. C’est la présidence de la fac elle-même qui a demandé l’intervention des forces de l’ordre. L’intervention fut brutale, les policiers délogent les occupants (voir notre article). Les trois de Nanterre sont accusés d’avoir résisté.
Le verdict est tombé hier mercredi 17 octobre : un ancien étudiant de Nanterre a été condamné à six mois de prison ferme pour « violences contre les forces de l’ordre », un étudiant à quatre mois avec sursis alors qu’un autre étudiant a été relaxé « au bénéfice du doute ». La sentence est lourde. Elle correspond aux réquisitions du procureur (voir notre article).
L’intervention des CRS à Nanterre