Jeudi 10 juillet, dans le tribunal de Loukareos, certain·es des dix accusé·es du procès de l’affaire « Conspiration de la vengeance » ont attaqué les policiers de leur garde, parvenant à arracher l’arme de l’un d’eux et à en immobiliser un deuxième. Cependant, lors de leur tentative de libérer les inculpé·es restant·es, les policiers se sont regroupés et la tentative d’évasion a échoué.
A l’audience, le procureur Pappas Spyridon a collé à cinq des accusé·es l’application de l’article 187A, c’est-à-dire l’accusation d’organisation terroriste. L’accusation porte sur l’attaque au moyen bombes artisanales ou de grenades contre une banque à Athènes, le siège de l’entreprise Ergomar, à Kephissia, le 13 novembre 2023, la voiture d’un surveillant de la prison de Chaïdári, et un immeuble à Larissa (voir notre article).