Le 29 mai 2024, l’Initiative des étudiants anarchistes d’Athènes a mené une campagne de contre-information dans toutes les universités athéniennes concernant la coopération des universités grecques avec des entreprises impliquées dans le génocide en Palestine. Le lendemain, des policiers lourdement armés ont arrêté un militant à quelques rues de son domicile. Les seules preuves présentes dans le dossier étaient quatre photos floues prises avec son téléphone portable par le doyen de la faculté de génie électrique, Panagiotis Tsanakas. Ces photos montrent deux personnes au visage dissimulé, taguant des slogans comme « Free Palestine ». Le 31 octobre dernier, l’audience de première instance pour dégradation de biens publics et refus de se soumettre à la prise d’empreintes digitale se tenait. Le jeune homme a été condamné à 14 mois de prison ferme, assortis d’un sursis jusqu’à l’appel.