Vendredi, la Grèce a commémoré la collision ferroviaire du 28 février 2023 sur fond de colère à l’égard du gouvernement Mitsotakis. Ce jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a révélé la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident. Ce rapport pèse lourd sur la colère des grecs. A Athènes, plus de 180.000 personnes se sont rassemblées devant le Parlement. Les forces de l’ordre déployées en masse ont attaqué la foule tentant de réprimer la colère de celle-ci. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur la police qui a répondu en lançant des gaz lacrymogènes et des jets d’eau. Trente personnes ont été blessées au cours de ces violences et 27 ont été arrêtées.
Sur l’ensemble du territoire, plus de 325.000 personnes se sont rassemblées, cela dépasse largement les manifestations qui ont eu lieu après l’accident ferroviaire du 28 février 2023 dans lequel 57 personnes ont perdu la vie et les manifestations suivantes toutes réprimées par les forces de l’ordre ( voir article ici ). En cette journée de grève générale de 24h très suivie, les transports ont été à l’arrêt, les écoles, les universités et les administrations sont restées fermées. Dans le centre d’Athènes, la plupart des magasins et cafés ont baissé leur rideau en signe de solidarité.
