Vendredi 10 août, lors du match de football entre les clubs Téhéran et Tabriz au stade Azadi de la capitale, des milliers de spectateurs ont exprimé leur rejet du régime islamiste aux cris de « Mort au dictateur ». La manifestation a éclaté malgré une forte présence policière et des forces répressives du Basiji et des pasdaran. Le déploiement de la garde anti-émeute dans le stade est une mesure sans précédent. Néanmoins. Les jeunes spectateurs ont brisé les barrières et ont scandé « Force de sécurité, honte sur vous, sauvage, sauvage » partout dans le stade. Ils ont résisté à l’attaque brutale des forces répressives et ont puni un certain nombre d’entre eux. En dehors du stade, des jeunes qui n’avaient pas le droit d’entrer, en ont décousu avec les forces répressives.
Les protestations se sont poursuivies après le match et se sont propagées jusqu’à la place Azadi. Des gardes anti-émeutes et des agents en civil se sont précipités dans la foule avec leurs motocyclettes et les ont blessés. Des jeunes les ont là encore affrontés.
Le stade Azadi de téhéran lors des incidents