Extradé mi-janvier vers l’Italie, depuis la Bolivie où il avait tenté une nouvelle fois de fuir après l’élection de Bolsonaro. Cesare Battisti est, détenu la prison de haute sécurité d’Oristano, en Sardaigne, où il est incarcéré sur la base de sa condamnation par contumace dans les années 80 à la réclusion à perpétuité, Battisti est passé aux aveux. Il reconnait avoir abattu un gardien de prison et un policier en 1979.
Battisti avait été appréhendé dans un appartement milanais et condamné en 1981 à près de treize ans de prison pour «participation à une bande armée». En octobre de la même année, il s’évade et fuit au Mexique, puis en France, en 1990, où il obtient un titre de séjour régulier. En 1993, il est définitivement condamné à la réclusion à perpétuité pour quatre «homicides aggravés» sur la base de divers témoignages et surtout des déclarations d’un repenti du groupe. Battisti alors niait les faits. En reconnaissant sa culpabilité, Battisti ne pourra pas échapper à la réclusion mais, repentir aidant, d’ici quelques années, il pourrait obtenir des aménagements de peine.
Cesare Battisti, après son arrestation en Bolivie