Les manifestations de l’opposition sont rares en Malaisie, la dernière de grande ampleur remontant à 2007. Celle-ci était annoncée depuis plusieurs semaines par une soixantaine d’organisations réclamant que les prochaines élections soient « libres et transparentes ». Malgré l’interdiction de manifester, les rues bouclées et des arrestations préventives, 50 000 personnes sont descendues dans la rue. La police a fait usage à plusieurs reprises de gaz lacrymogènes pour tenter de disperser la foule qui continuait en fin d’après-midi samedi à tenter de forcer les cordons de police pour gagner le stade de Merdeka puis le palais royal, et a arrêté 1.401 manifestants.